Bonsoir, à vous, les gens qui me liront ( meuh, si, je crois aux miracles !!).

Ca fait un bout de temps que j'ai pas posté un article un peu long et inutile sur ce joueb...

Aussi, je m'en vais vous conter l'histoire d'une journée qui fut par de nombreux côtés passionnante, et par d'autres bien saoulante...

Mon cher Prof de Bio, Mr G. nous avait annoncé il y a quelques semains que l'on ferait une sortie géologie en basse-Normandie (pfiou, c'est loin pour nous pauvres citadins Rouennais, encore que je vive dans la campagne profonde de l'Eure ^^). Très sympa, nous on s'est dit, ça va être drôle et puis ça permettra peut-être de rapprocher un chouïa certains membres de la classe qui feraient mieux de se la boucler une bonne fois pour toutes.

Enfin bref, il nous avait prévenu de prendre des bottes, ce qui fut laborieux, car les seules bottes dispo à la maison, ce sont des pointure 45, et ma pointure c'est 39/40... Heureusement que j'ai le mollet assez épais pour retenir la botte à mon pied !!

Bon, la botte fatale aura son importance un peu plus loin.

Ce matin, déjà, j'arrive en retard au lycée pour la seconde fois de ma vie à cause d'un put**** de tracteur à la c** qui voulait pas se bouger (oui oui, campagne profonde de l'Eure que je vous disais ...). Donc je monte dans le bus pour partir à la sortie, juste à temps. Fin commentaire de Mr G. : "C'est pas un tracteur qui va retenir notre Cécile ". Charmant, merci Monsieur.

Le voyage de l'aller se passa relativement pas trop mal, si l'on excepte les cris hystériques des quelques excité(e)s de ma classe. Oui, oui, je suis en terminale spé bio, c'est affolant la maturité, dans ces classes...

Enfin bref, on arrive à May sur Orne pour travailler sur la chronologie relative.

Sympa, on a observé des affleurements qui en disent long sur l'histoire de la région, et croyez-le ou non, je trouve ça absolument passionnant. Je me suis d'ailleurs retenue de boire totalement les paroles du Prof, par peur de passer pour une lèche-bottes. Eh oui, encore une histoire de bottes.

Enfin, ça j'ai adoré, surtout quand il nous a fait monter à chépacombien de haut pour observer et toucher une plage fossile... C'est très beau. Et puis les affleurements de grès, aussi, c'est bôôôô. Malheureusement à cause de ma claustrophobie honnie je n'ai pu entrer dans une grotte qui paraissait intéressante... Tant pis.

Donc mis à part la flotte, la grêle, et la boue qui collait aux bottes, tout a été bien.

C'est l'après-midi que ça s'est gâté...

Nous nous rendimes à Villers sur Mer, site géologique mondialement reconnu pour la richesse de ses fossiles, etc. Le prof nous a prévenu dans le bus que l'argile ( très très très abondant sur ce site) est très difficile à négocier lorsqu'il pleut comme ça, et que donc il nous fallait bien tenir nos bottes.

Pas de problème au début, j'ai récolté pas mal de fossiles très intéressants, (une huître fossile, vous vous rendez compte ^^), et tout se gâta très vite.

Je voulais bien faire et m'investir, j'ai donc voulu monter un peu plus haut que la côte, parce que tous restaient sur la plage à chercher leus fossiles. Avec Anaïs et Claire, nous sommes montées plus haut, dans l'argile. Ce dernier était très abondant à un endroit donné qu'on ne pouvait pas éviter. Donc Claire l'a très bien négocié. Sans problème. Anaïs a eu un peu plus de mal, mais a tenu le choc.

Quant à moi, et bien... ma botte droite est restée collée à l'argile, enfoncée dans environ 15 centimètres. A l'aide de grands moulinets ridicules avec mes bras, je me suis vautrée comme une tâche dans l'argile trempé et visqueux.

Le cul, les jambes, le dos, tout. Me suis relevée tant bien que mal, sous le rire des filles, et les flashs des Apn des autres... Merci aussi au Prof et aux deux stagiaires : "Ben, t'es tombée, Cécile?"

Grrrrrrrrrrrrrrrrrrr.

Suis revenue dans le bus comme j'ai pu, en écartant les jambes (ben vi, ça colle l'argile, avant de sécher).

Et revenue à la meuson, direction douche brûlante merveilleuse.

Voilà ma journée.

Et j'ai autre chose à dire, je suis triste pour le pape et rainier, bien sûr, mais cessons un peu d'être ridicules et de considérer cela comme la fin du monde. Des centaines de gens meurent tous les jours, de maladie, d'accident, ou autres.

Pensons à eux, un peu, aussi, sombres inconnus.

Voilà, bisous à tous, si vous avez lu jusqu'ici ;)

La maraudeuse